Experiências escolares vividas no campo e por crianças do campo

Cette thèse en sciences de l’éducation prend comme objet d’études des expériences scolaires des enfants en cours de scolarité, à partir des années 2010; des jeunes universitaires qui ont vécu, pendant l’enfance, des expériences de scolarisation à la campagne, dans les années 1990-2000, et de la c...

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Detalhes bibliográficos
Autor principal: Nascimento, Gilcilene Lélia Souza do
Outros Autores: Xypas, Constantin
Formato: doctoralThesis
Idioma:por
Publicado em: Brasil
Assuntos:
Endereço do item:https://repositorio.ufrn.br/jspui/handle/123456789/25624
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Descrição
Resumo:Cette thèse en sciences de l’éducation prend comme objet d’études des expériences scolaires des enfants en cours de scolarité, à partir des années 2010; des jeunes universitaires qui ont vécu, pendant l’enfance, des expériences de scolarisation à la campagne, dans les années 1990-2000, et de la chercheuse, elle-même, qui a grandi dans un enchevêtrement de relations avec la campagne à partir de 1990. Considérant que les enfants et les écoles rurales portent avec eux des visions stéréotypées qui homogénéisent les gens de la campagne, comme retardé, naïf, ayant peu de capacité à étudier, à apprendre et à se développer intellectuellement ; on adopte la perspective de la recherche avec les participants, et pas à sur eux. L'objectif principal de cette étude est d'analyser le sens de l'école pour les participants qui ont vécu leur scolarité dans trois différents moments: "le temps de l'exode", "de la mobilité" et "de la connectivité". La perspective adoptée est celle de la triangulation des sources. On part de la question suivante: Les récits des enfants et des jeunes universitaires sur leur scolarité, vécue à la campagne, sont-ils « dignes » d’intérêt pour la recherche en éducation? La recherche est basée sur les principes théoriques et pratiques de la recherche (auto) biographique en éducation (PASSEGGI e SOUZA, 2017; DELORY-MOMBERGER, 2008, 2012b; FERRAROTTI, 1988, 2014; FINGER, 2014; BERTAUX, 2010); des récits d'enfants et des adolescents (BRUNER, 1997; CRUZ, 2008; DE CONTI e PASSEGGI, 2014; PASSEGGI, 2010); de l'éducation rurale (ARROYO, CALDART e MOLINA, 2004; DAMASCENO e BESERRA, 2004; SOUZA 2012; LEITE, 1999); de la culture scolaire (BARROSO, 2012; DELORY-MOMBERGER, 2008; CHARTIER, 2005); et de la sociologie de l'improbable (XYPAS, 2017, LAHIRE, 1997; ASTIGARRAGA e PASSEGGI, 2012). L'écoute sensible des participants a guidé la méthodologie des cercles de conversation (PASSEGGI et. al., 2012; 2014; BARBIER, 1998; FERNANDES, 2016; FRANCISCHINI e FERNANDES, 2016) et des entretiens narratifs (SCHÜTZE, 2010; JOVCHELOVITCH e BAUER, 2014), en respectant leur condition de personnes créatives, dotés de capacités narratives pour réfléchir sur leurs expériences de vie. Les analyses ont permis de comprendre, en plus de la perception traditionnelle de l'école comme lieu de passage et des promesses futures qui traversent les discours des narrateurs, nous appréhendons le désir d'un peuple pour de meilleures conditions de vie, l'égalité des chances, reconnaissance, valorisation et inclusion sociale. L'école n'est pas seulement un système organisationnel, pédagogique, sociopolitique, vidée de la dimension subjective de ceux qui y vivent et interprète ce qu'ils y font. Nous défendons que l'école de la zone rurale a pour mission de promouvoir les conditions pour réaliser ce désir, en commençant par un dialogue avec les cultures qui sont dans leur espace, et de devenir un mobilisateur, demandeur et promoteur du développement et de la valorisation des gens de la campagne et des territoires qu'ils habitent. Nous concluons que cette thèse apporte des contributions théoriques et méthodologiques à la compréhension de l'enfants et des adolescents en tant que personnes réflexives, critique et mobilisatrices du savoir. Elle relativise des images stéréotypées, discutant des trajectoires réussies des étudiants universitaires, qui ont su dépasser les adversités et s’épanouir intellectuellement, en ouvrant des perspectives pour l'intérêt des histoires racontées par des narrateurs des écoles rurales pour repenser les politiques d'éducation en milieu rural. Ce sont des indices qui permettent de réorganiser et de reconstruire les pratiques éducatives quotidiennes de l'école rurale, de prendre en compte l'enchevêtrement des cultures qui entrent dans ce lieu, d'enquêter sur le contact avec les mondes environnants avec lesquels le peuple de la zone rurale est actuellement en relation.